Lettre Europe Septembre 2024
TRIBUNE
Madame moins ?
Vous souvenez-vous de cette publicité des années 80 pour une marque de biscuits ? Un moustachu bourré de tics donnait, par inadvertance (?), des coups de coude dans le sac de noisettes du cuisinier de la marque, si bien qu’il s’en trouvait plus dans les biscuits !
Mme Van der Leyen, qui vient d’être investie pour la deuxième fois à la tête de la Commission européenne, va-t-elle devenir Madame Moins sous la pression des gouvernements qui voudraient :
Moins d’écologie parce qu’elle « punit » les agriculteurs accablés de normes, les propriétaires de voitures qui ne peuvent les remplacer par des « wattures », les habitants qui n’ont pas les moyens de remplacer leur chaudière au fioul par des panneaux solaires.
Moins d’aide à l’Ukraine parce cela commence à nous coûter cher et cela alimente la guerre.
Moins d’intégration européenne parce nous étouffons sous les règlements et directives de Bruxelles.
Moins de femmes au sein de la Commission parce que le féminisme ça suffit.
Madame Van der Leyen devra être forte pour résister, comme Ulysse, à ce chant de sirènes montant d’une partie du corps électoral et amplifié par certains gouvernements !
Oui, il faut faire plus pour sauver notre planète et offrir un avenir plus radieux à nos descendants !
Oui, il faut faire plus pour l’Ukraine si nous ne voulons pas qu’une partie de l’Europe se retrouve sous la férule d’autocrates affidés à Moscou !
Oui, il faut faire plus pour avoir un vrai budget européen alimenté par des ressources propres, une vraie défense européenne et une vraie politique étrangère commune !
Oui, il faut faire plus de place aux femmes pour montrer ce qui nous distingue des théocraties orientales et des réactionnaires occidentaux !
Bon courage, Madame Plus !
Frédéric Bourquin, président de la Maison de l’Europe de Nîmes
Les nouvelles de l'Europe
TikTok et l'Union européenne.
Que se passe-t-il entre TikTok et l’Union européenne ?
Tout d’abord qu’est-ce que TikTok ?
TikTok est une application mobile de partage de courtes vidéos (verticales et de quelques secondes à quelques minutes), d'images, et un réseau social, lancés en 2016.
Développée par l'entreprise chinoise ByteDance pour le marché non chinois elle est rapidement devenue populaire chez les jeunes internautes, atteignant selon la plate-forme environ un milliard d'utilisateurs au troisième trimestre 2024 et 22 millions d'utilisateurs actifs mensuels en France en 2023.
Souce : Unsplash
Que lui est-il reproché ?
Selon Lisa Dittmer, chercheuse à Amnesty International, le système algorithmique de recommandation de contenu, auquel est attribué l’essor rapide de la plateforme à l’échelle mondiale, expose les enfants et les jeunes adultes ayant déjà des problèmes de santé mentale à de graves risques.
A cela, on peut ajouter selon les spécialistes des inquiétudes sur la sécurité des données personnelles. Si TikTok comme Facebook d’ailleurs, stocke les données personnelles européennes en Irlande conformément à la législation sur les plateformes, le réseau rapatrie en Chine le résultat des traitements sur ces données. Par ailleurs, la plupart des pays dans le monde expriment des craintes concernant une gestion des contenus manipulés ou orientés par une puissance étrangère*.
L’UE a donc commencé à faire des investigations depuis 2023 : « TikTok étudie-t-il en profondeur les risques, notamment de "dépendance comportementale", que son outil suscite ? Que fait-il pour les atténuer ? Empêche-t-il suffisamment les mineurs à accéder à des contenus inappropriés ? » A ces questions, TikTok n’a pour le moment pas apporté de réponses satisfaisantes. Raison pour laquelle il fait l’objet de deux enquêtes ouvertes par la Commission européenne.
1) La Commission avait ouvert en février 2024 une procédure formelle contre TikTok, soupçonné d'avoir enfreint le DSA (Digital Security Act) dans des domaines liés à la protection des mineurs, à la transparence de la publicité, à l'accès aux données pour les chercheurs, ainsi qu'à la gestion des risques liés à la conception addictive et au contenu nocif de son application.
2) Le 24 avril 2024 TikTok devait donc aussi transmettre sous 24 heures son « évaluation des risques » liés à la nouvelle application « TikTok Lite**», et pour cela, répondre à une série de questions dans le même délai. Cette demande formelle intervient dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur les services numériques (DSA) qui impose depuis l'an dernier à vingt-deux très grands acteurs de l'internet, dont TikTok, des règles renforcées pour garantir la sécurité des utilisateurs.
Sans réponse dans les temps de ByteDance, La Commission européenne a finalement décidé de rendre contraignants les engagements pris par TikTok de retirer définitivement le programme de récompenses de TikTok Lite. Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne en charge de la concurrence et du numérique, a souligné l'importance de cette décision pour l'industrie des médias sociaux : « Les plateformes doivent concevoir leurs services de manière à protéger le bien-être de leurs utilisateurs. »
Cette décision pourrait entraîner des répercussions majeures sur la manière dont les plateformes numériques développent et déploient leurs fonctionnalités à l'avenir. Elle incite les entreprises à adopter une approche plus prudente et responsable. Le DSA pourrait également servir de modèle pour d'autres régions du monde, cherchant à encadrer les pratiques des géants de la technologie et à garantir la protection des utilisateurs.
Le débat sur l’avenir de TikTok en Europe continue de faire rage, tous les yeux sont tournés vers les décideurs de l’UE. L’enjeu est de taille : Comment assurer la sécurité des utilisateurs sur les réseaux sociaux, notamment pour les plus jeunes, sans bloquer le développement de services et les nouvelles initiatives créatrices de richesses et de culture ?
Charles-Antoine ROUSSY
* C’est l’Inde qui ouvrait le bal en juin 2020 : TikTok, interdit, au nom du respect de la souveraineté nationale après des affrontements meurtriers avec la Chine, à la frontière himalayenne. Depuis, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, certains pays européens et les institutions de l’UE ont à leur tour proscrit le téléchargement de l’application à leurs fonctionnaires, un rapport du Sénat français a préconisé son interdiction en juillet 2023 et aux États-Unis, la loi Protecting Americans From Foreign Adversary Controlled Applications Act ("protéger les Américains d’applications contrôlées par des adversaires étrangers") du 23 avril donne à TikTok 270 jours pour trouver des investisseurs non chinois, à défaut de quoi la plateforme sera interdite du sol américain. Aussitôt, le 7 mai, TikTok déposait plainte pour non-respect de la liberté d’expression. Le climat de suspicion ou d’hostilité ne cesse donc de croître.
** TikTok Lite était une version simplifiée de l'application TikTok. Elle permettait aux utilisateurs de gagner des récompenses en échange de leur engagement sur la plateforme. En regardant des vidéos, en likant des contenus ou en invitant des amis, les utilisateurs pouvaient accumuler des points échangeables contre des bons d'achat ou des cartes-cadeaux.
Le drapeau européen pavoise les sites olympiques
Jeux olympiques et paralympiques 2024 : Aux côtés des drapeaux français et olympique, la bannière européenne flotte sur les sites des compétitions des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Une première.
Durant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le drapeau au fond bleu orné de douze étoiles, symbole de l’Union européenne, flotte aux côtés de celui de la France, pays hôte de la compétition, et de la bannière Olympique sur tous les sites de compétition.
Une demande officielle de la France
Cette situation inédite résulte d’une demande officielle du président de la République française auprès du Comité international olympique (CIO). La France a émis le souhait “de faire rayonner l’Union européenne lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, avec la présence inédite du drapeau européen […] sur les sites olympiques et paralympiques, mais aussi au cœur des villages olympique et paralympique”, déclarait dans un communiqué conjoint la ministre des Sports et le ministre délégué chargé de l’Europe.
L’annonce a été faite le 9 mai dernier, à l’occasion de la Journée de l’Europe. Ce jour-là, la ville de Marseille a accueilli le relais de la flamme olympique dans un format “européen”. 27 athlètes des pays de l’Union européenne s’étaient ainsi relayés dans les rues de la ville. Comme un symbole, une vingt-huitième sportive s’était greffée à la célébration : la capitaine de l’équipe ukrainienne de gymnastique, Maria Vysotchanska.
Le drapeau européen, pas toujours le bienvenu
La présence du drapeau européen lors d’événements internationaux a déjà fait l’objet de discussions par le passé. En 2021, lors des Jeux olympiques de Tokyo, le Premier ministre slovène de l’époque, Janez Janša, dont le pays assurait alors la présidence tournante du Conseil de l’UE, et le vice-président de la Commission européenne, Margarítis Schinás, avaient écrit au président du CIO, lui adressant une requête similaire à celle d’Emmanuel Macron.
Ils souhaitaient voir l’équipe slovène arborer le drapeau européen en plus de leur bannière nationale lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. “Cela fera des athlètes slovènes des ambassadeurs de l’unité européenne, mais aussi des valeurs qui sous-tendent notre Union et qui correspondent également à celles du mouvement olympique”, avaient alors estimé les deux responsables. Une demande finalement refusée par le CIO.
En mai dernier, le drapeau européen avait, là aussi, fait parler de lui. A l’occasion de la finale du célèbre concours de l’Eurovision à Malmö (Suède), les organisateurs avaient interdit aux participants de brandir des drapeaux autres que ceux des pays en compétition, excluant ainsi la bannière étoilée. De quoi susciter la colère de l’Union européenne qui s’en était plaint auprès du diffuseur.
“L’Eurovision est avant tout une célébration de l’esprit européen, de notre diversité et de nos talents européens. Le drapeau de l’UE en est le symbole. […] Il ne devrait y avoir aucun obstacle, petit ou grand, à la célébration de ce qui unit tous les Européens”, avait réagi Margarítis Schinás, vice-président de la Commission européenne chargé de la Promotion du mode de vie européen.
Source : Toute l’Europe
Comment le marché européen de l'alcool se réinvente ?
Deux tendances sont en train d’émerger : d’une part les vins mousseux ne sont plus l’apanage de la France avec le champagne et d’autre part les boissons peu ou pas alcoolisées gagnent du terrain.
Un marché pétillant
Crédit : Unsplash
Le marché européen des vins effervescents est en pleine expansion, poussé par de nouvelles habitudes de consommation et par des prix plus compétitifs que ceux du champagne. Ils offrent aussi de réelles opportunités pour les producteurs face au réchauffement climatique.
Les crémants français mais aussi le cava catalan ou le prosecco italien gagnent du terrain stimulés par la mode des cocktails comme le Spritz. Les vins effervescents et leurs références de plus en plus variées inondent l’Europe depuis quelques années.
Si les effervescents ont le vent en poupe pour des raisons commerciales, ils sont également intéressants dans le contexte du changement climatique.
« Pour les effervescents, le raisin est récolté plus tôt, avant sa maturité, afin de maintenir une certaine acidité. Certains viticulteurs du sud de la France en font une stratégie de diversification pour répondre au réchauffement climatique », explique Jean-Marc Touzard, directeur de recherche à l’INRAE.
C’est également une méthode qui se prête bien aux zones plus septentrionales, notamment grâce au cépage solaris, développé en Allemagne en 1975, qui s’adapte aux régions fraîches et aux vins mousseux.
Au Royaume-Uni, par exemple, la plupart des vignobles produisent un vin effervescent. C’est le cas de Chapel Down, le plus grand vigneron du pays, basé dans le Kent, qui a déclaré pouvoir doubler ses ventes entre 2021 et 2026.
Même chose en Suède, où le vignoble Särtshöga, produit actuellement 5000 bouteilles avec du solaris et prévoit d’atteindre 10 000 bouteilles en 2026.
« Dans le nord de l’Europe, la mode de l’effervescent est déjà bien présente et les conditions climatiques qui s’améliorent ouvrent des perspectives nouvelles », constate Jean-Marc Touzard, qui réalise des études sur les perspectives pour la période qui va de 2050 à 2070.
Si le mousseux ne dépasse pas les 10 % de la surface du vignoble français, il devrait croître partout en Europe. « On pourrait imaginer une production de vin effervescent en Bretagne et en Normandie avec du solaris. On passerait du cidre au mousseux ».
Mais cette dynamique est aussi liée à la chute de la consommation de vin en Europe, en particulier celle de vin rouge. Celle-ci a diminué de 24 % au cours de la période 2010-2020, et elle devrait diminuer de 0,2 % par an entre 2020 et 2031, note la Commission européenne dans un rapport.
Boire moins mais mieux
L’Europe s’enorgueillit de ses spiritueux, dont certains sont les plus réputés au monde, comme le cognac français ou les whisky écossais et irlandais. Mais les goûts des consommateurs évoluent : les cocktails et l’essor des boissons sans alcool ou à faible teneur en alcool sont en train de remodeler le secteur.
En 2023, les exportations de spiritueux hexagonaux ont chuté de 13 % en volume et de 12 % en valeur, les dépenses des consommateurs au niveau mondial ayant été comprimées par l’inflation.
La boisson la plus touchée est le cognac, dont les exportations ont diminué de 21 % l’année dernière. De plus la Chine a lancé une enquête antidumping qui pourrait déboucher sur l’imposition de droits de douane sur les bouteilles à destination de Pékin.
Une tendance sur le long terme qui vise à plus de modération est aussi observable.
« Les gens boivent moins », explique ainsi Emily Neill, directrice de l’exploitation chez IWSR, un fournisseur mondial d’informations sur les boissons, cette tendance n’est pas seulement motivée par les difficultés financières, mais aussi par l’importance croissante accordée au bien-être et à l’hygiène de vie.
La tendance à la modération se généralise dans toutes les tranches d’âge. « Elle s’étend également géographiquement, non seulement aux États-Unis et Europe occidentale, mais aussi en Asie et en Amérique latine », ajoute-t-elle.
Crédit : Unsplash
Cependant, l’essor des boissons à faible teneur en alcool, comme les apéritifs, ainsi que celui des gins et des bières sans alcool, crées de nouvelles opportunités commerciales.
Les dix principaux marchés pour les boissons sans alcool et à faible teneur en alcool sont la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni, ainsi que l’Australie, le Brésil, le Canada, le Japon, l’Afrique du Sud et les États-Unis. Ensemble, ces pays concentrent 70 % des ventes mondiales.
Dans ces régions, la consommation de boissons sans alcool ou à faible teneur en alcool a augmenté de 5 % en 2023, représentant un marché de plus de 11 milliards d’euros, et les projections de croissance atteignent 6 % entre 2023 et 2027.
En Europe, c’est la bière sans alcool qui a connu la croissance la plus rapide, avec une augmentation de la production de l’UE de 13,5 % en 2023, tandis que celle de bière traditionnelle a baissé de 5 %, selon les données d’Eurostat publiées en août.
Même si le marché des produits sans alcool et à faible teneur en alcool connaît une forte croissance, il ne représente encore qu’un petit segment des ventes globales.
Source Euractiv France
Les nouvelles de la Maison de l'Europe
Arrivée de Claudia à la Maison de l'Europe !
Salut c’est Claudia !
Je suis la nouvelle volontaire chargée de communication à la Maison de l’Europe de Nîmes, après le départ d’Aleksandra. Je serai responsable des réseaux sociaux, j'informerai les jeunes sur les programmes de mobilité européenne et j'organiserai des soirées culturelles et linguistiques.
J'ai grandi à Madrid et quand j'étais petite je voulais tout essayer ! Après avoir réussi mon diplôme d’animation de films, j’ai travaillé en faisant des vidéos et en dessinant des graphismes pour plusieurs associations.
En dehors de l’animation, l’art et les films, je suis passionnée par le patinage artistique et le sport en général.
Surtout, mes vrais amours sont la nourriture (mais je ne suis pas la plus douée pour la cuisine !) et ma merveilleuse petite chienne Kira.
Vous pourrez découvrir mes aventures chez l’Instagram des volontaires @volunteersinnimes
Bilan des cafés linguistiques et Multi Kulti
Au cours de l'année scolaire, les volontaires du Corps européen de solidarité ont organisé mensuellement des événements enrichissants : les Cafés Multi Kulti et les cafés linguistiques.
Cafés Multi Kulti : célébration de la diversité culturelle
Les Cafés Multi Kulti sont devenus un rendez-vous incontournable pour ceux qui souhaitent célébrer la diversité culturelle. Ces événements, animés par des volontaires motivés, offrent une immersion dans diverses cultures. À travers des présentations intéressantes, des dégustations de plats traditionnels et des démonstrations de danses, les participants ont pu découvrir et apprécier la richesse culturelle du monde entier.
Au cours de l'année, ces cafés ont attiré de nombreuses personnes venues des quatre coins de l'Europe et du monde. Parmi les cultures présentées, nous avons eu le plaisir d'accueillir des représentants de l'Arménie, de la Colombie, du Sénégal, du Soudan et des États-Unis, ainsi que de divers pays européens tels que la Pologne, l'Espagne, la Suède, l'Allemagne et d'autres. Chacune de ces rencontres a été l'occasion de partager des traditions uniques et de renforcer les liens interculturels.
Cafés linguistiques : pratique et partage des langues
Les Cafés linguistiques, quant à eux, sont une opportunité pour pratiquer différentes langues et rencontrer des personnes partageant un intérêt commun pour la diversité linguistique.
Lors de ces événements, nous avons utilisé différentes méthodes, telles que des jeux de table, pour rendre l'apprentissage des langues plus interactif et amusant. Les Cafés Linguistiques ont également eu différents thèmes, par exemple le Noël en décembre, l'amour en février, les élections européennes en avril ou l'Eurovision en mai. Ces thèmes ont permis de diversifier les discussions et de rendre chaque rencontre unique et engageante.
Au fil de l'année, ces cafés ont permis aux participants de pratiquer des langues étrangères populaires telles que l'anglais et l'espagnol. En outre, des langues moins courantes comme l'arménien, le polonais, le suédois et les autres ont également été mises à l'honneur, offrant une plateforme inclusive pour toutes les langues et cultures représentées.
Conclusion
Avec la fin de l'année scolaire, nos volontaires sont partis, mais de nouveaux volontaires organiseront bientôt ces événements extraordinaires. Les Cafés multi kulti et linguistiques ont été un véritable succès, favorisant l'échange culturel et linguistique au sein de la communauté. Grâce à l'engagement des volontaires et à la participation enthousiaste des invités, ces événements ont non seulement enrichi les connaissances et compétences des participants, mais ont également contribué à promouvoir une compréhension mutuelle et un respect pour la diversité culturelle et linguistique. Nous sommes impatients de poursuivre cette belle aventure et de continuer à célébrer la richesse de nos différences à travers ces rendez-vous mensuels.
Les 25 ans de Francfort sur Oder
Entre le 20 juillet et le 2 août s’est déroulé l’Eurocamp 2024 à Francfort sur Oder, ville allemande jumelée avec la ville de Nîmes. A ce titre, chaque année, un groupe de jeunes nîmois se déplace, à l’invitation de la ville allemande, pour participer à un rassemblement de jeunes âgés de 16 à 19 ans issus de chaque ville jumelée. Cette année, il s’agissait de la 25ème édition qui était placée sous le thème « Célébration de la vie » et les pays participants étaient la France, la Bulgarie, l’Ukraine et la Biélorussie.
Un groupe de 7 jeunes et deux accompagnatrices formait la délégation nîmoise.
Les objectifs du séjour étaient :
- Profiter de la présence et de la richesse des différentes cultures pour échanger
- Être acteur de ses vacances
- Développer le respect et la cohésion du groupe
Zoe, Antonin :
‘’ Après le petit déjeuner, la journée commençait avec un "energizer", durant lequel nous jouions à des jeux plus ou moins sportifs, en équipe pour stimuler la cohésion de groupe. Ensuite, nous avons participé à des ateliers sur l'identité européenne, les différents moyens de devenir volontaire ou le thème de la semaine "Celebration of life". Nous avons créé des vidéos ou affiches qu'on a présentées aux autres groupes à la fin de l'atelier. Nous avons aussi joué à des jeux d'eaux en équipe. Il y avait aussi des ateliers artistiques, comme la poterie, la broderie, le théâtre, la zumba... Et nous avons participé à cet atelier à trois reprises durant le séjour. Pendant la dernière soirée de l'Eurocamp chaque atelier a présenté le résultat de ses travaux aux participants. Toutes les différentes activités ont permis le mélange et l'entente entre les participants. ‘’
Frida, Calliste :
‘’ Les soirées proposaient des activités variées mais toujours orientées vers le partage et la rencontre. Parfois il s'agissait de concours qui étaient des prétextes pour exposer nos cultures différentes ou nous rassembler. D'autres fois, nous partagions des activités ludiques ou festives qui permettaient la communication et la communion de tout le groupe. Et cela fonctionnait ! Nous nous sommes vraiment sentis appartenir au groupe France mais aussi au groupe Eurocamp ! Enfin, certaines soirées revêtaient un caractère plus officiel, avec des personnalités publiques qui soutenaient cette extraordinaire rencontre européenne. ‘’
Sherazade, Célia :
‘’ Pendant l’Eurocamp, nous avons eu l’opportunité de découvrir des lieux historiques et culturels fascinants. Les visites à Berlin, au camp de concentration de Sachsenhausen et à Frankfort-sur-l’Oder nous ont offert de beaux souvenirs et ont été émotionnellement puissantes. Elles nous ont permis de mieux comprendre l’histoire, de rendre hommage aux événements passés et d’élargir nos horizons à travers de jeux pour découvrir les environs de Francfort-sur-l’Oder. ‘’
Anaëlle :
‘’ Ce qui était particulièrement agréable et qui a rendu l'Eurocamp magique, c'est la bonne ambiance et la cohésion entre les participants, aussi bien jeunes qu’adultes. Nous avons rencontré de très belles personnes, toutes d'horizons différents. Nous avons beaucoup ri, avons partagé et appris beaucoup de choses. Après ces 2 semaines riches en émotions, le départ a été difficile et émouvant. Nous avons créé des liens forts et durables et avons des souvenirs plein la tête. ‘’
Des moments d’apprentissage et d’échange interculturel mais aussi d’amusement ont gravé ce voyage.
Vielen Dank, Deutschland ! Auf Wiedersehen !
Animation autour de la journée européenne des langues !
Nouvelle rentrée, nouveaux cours de langues : explorez le monde à travers les langues.
La Maison de l’Europe de Nîmes rouvre ses cours pour la rentrée 2024-2025 !
Cette nouvelle année apporte son lot de nouveautés ! Désormais, vous pouvez suivre vos cours en présentiel mais aussi en distanciel.
Venez nous rencontrer, vous renseigner et faire la connaissances de nos formatrices et de notre formateur.
Voici les différentes langues qui vous sont proposées :
• Anglais
• Italien
• Espagnol
• Allemand
• Latin
• Grec ancien / moderne
• Français langue étrangère (FLE)
Nos cours sont d’1h30 par semaine, en petits groupes de 5 à 10 personnes avec un total de 25 cours dans l’année et ils sont axés principalement sur l’apprentissage et le perfectionnement de l’expression orale. Nous avons les certifications Qualiopi et Certif’région.
Les tarifs :
L'enseignement pour l'année est de 25 cours d'une heure et demi (14,40€ le cours). Le tarif est de 360€ + le montant de l’adhésion de la Maison de l’Europe de Nîmes.
Un cours d’essai sans engagement est possible.
Ci-dessous le calendrier de l’année :
(Les semaines en jaune sont les semaines de cours)
Venez pousser la porte de la Maison de l’Europe. Vous pouvez vous inscrire dès maintenant sur place, par mail ( à info@maison-europe-nimes.eu) ou directement sur notre site internet, ici.
Mais que fait l'Europe ?
Magnifiques jeux Olympiques
Magnifiques Jeux Olympiques : merci qui ?
Avant le 26 juillet, une inquiétude compréhensible nous hantait : quid de la sécurité de cet évènement hors normes qu’est une Olympiade ? Nous savons aujourd’hui ce qu’il en a été : réussite totale sur ce plan, comme sur les autres. Ce qu’on sait moins, c’est que cette réussite-là est due, entre autres, à l’exceptionnelle coopération entre nos propres forces de l’ordre et celles qui sont venues de pays étrangers pour leur prêter main forte.
La Lettre de la Vie Publique n°529 du 30 juillet (*) nous apprend que ces policiers sont venus d’une quarantaine de pays pour participer à la sécurisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024. Ils patrouillent d’ailleurs sans armes et toujours en binôme avec leurs homologues français.
Les grands pays participants ne sont évidemment pas absents de ces renforts. Mais les pays européens y sont surreprésentés (31 sur 44) et pas seulement du fait de la proximité géographique. En effet, on découvre que dès 2008, les bases d’une coopération entre les autorités policières et judiciaires des États membres de l’Union européenne ont été posées afin de lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Les manifestations comme les jeux Olympiques entrent dans le champ d’action de ces accords connus (mal) sous le nom de « décisions de Prüm » (**).
Le même article nous apprend également, compte tenu d’un été très sportif des deux côtés du Rhin, que la France et l’Allemagne ont mis en place dès 2019 un dispositif spécifique : il s’agit d’une unité opérationnelle franco-allemande (UOFA), qui réunit une soixantaine de personnes issues de la gendarmerie nationale française et de la police fédérale allemande, autour d’actions de prévention et de sensibilisation (***).
Soyons fiers de cette belle réussite, et remercions, encore et toujours, l’Europe dont le soutien, pourtant essentiel, est une fois de plus trop peu mis en avant. C’est aussi notre rôle, à nous autres membres des associations européennes, que de pallier cette lacune.
(*) Conseil d’ami : abonnez-vous, c’est gratuit et c’est passionnant.
Et pour tout savoir, ou presque, sur la manière dont ces questions de sécurité ont été traitées en amont, cf : https://www.vie-publique.fr/eclairage/291366-securite-des-jeux-olympiques-de-paris-2024-enjeux-et-defis
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